Comment savoir si on est addict aux jeux

Chipy.com n'est pas simplement une communauté de casino proposant du divertissement et des contenus liés aux jeux d'argent. Nous encourageons également les joueurs à pratiquer le jeu de manière responsable et à toujours rester maîtres de leurs actions.

Nous reconnaissons que l'addiction au jeu est un problème réel touchant de nombreuses personnes, et nous faisons tout en notre pouvoir pour éviter que nos joueurs n'atteignent ce point.

Nous comprenons que l'addiction au jeu n'est pas toujours facile à gérer et peut facilement devenir incontrôlable. Par conséquent, nous tenons à rappeler à nos utilisateurs qu'il existe de nombreuses façons de lutter contre l'addiction et de se protéger.

Le jeu a toujours été critiqué, principalement en raison de sa nature addictive. Cependant, s'il est pratiqué de manière responsable, il peut être une activité très divertissante et gratifiante.

Ainsi, en cas d'addiction, Chipy.com est là pour fournir des ressources utiles. Si vous lisez ceci et que vous vous sentez concerné, sachez que vous n'êtes pas seul.

Si vous pensez que vous ou vos proches pourriez être dépendants du jeu, continuez votre lecture. C'est un espace sécurisé que nous avons créé pour vous fournir des informations sur la façon de lutter contre l'addiction au jeu.

Explication des différents types d'addiction au jeux

L'addiction au jeu est un problème complexe qui revêt de nombreuses formes, et il est essentiel de comprendre sa nature pour pouvoir lutter efficacement contre elle.

Il y a près de 50 ans, l'addiction au jeu était perçue comme un comportement de rogue, jusqu'à ce que le Dr Robert L. Custer intervient et change la perception du jeu compulsif.

Pionnier dans le traitement de l'addiction au jeu, le Dr Robert L. Custer a été le premier psychiatre à considérer le jeu incontrôlé comme un problème sérieux nécessitant une attention médicale professionnelle.

Il existe beaucoup de stigmates attachés à l'addiction au jeu, car de nombreuses personnes continuent de ne pas la reconnaître comme une maladie réelle pouvant entraîner des dommages psychologiques et physiques graves.

Par conséquent, de nombreuses personnes qui luttent contre cette dépendance hésitent à demander de l'aide en raison des constructions sociales négatives entourant le jeu.

Cela signifie qu'il existe encore plus de preuves scientifiques étayant la recherche du Dr Robert L. Custer sur l'addiction au jeu.

Comme l'a indiqué la Clinique Haynes, il existe 6 catégories de types de jeux d'argent qui varient de faible et léger à haut risque et potentiellement mortel.

Nous allons discuter de chacun de ces 6 types ci-dessous.

Joueurs sociaux occasionnels

Pour les joueurs sociaux occasionnels, il n'y a généralement aucune raison de s'inquiéter. Cela signifie qu'ils participent occasionnellement à des activités de jeu simplement pour se détendre et s'amuser.

Les personnes qui jouent de temps en temps ne dépenseront pas de grosses sommes d'argent dans les jeux de casino et sauront quand il est temps de s'arrêter. Pour eux, le jeu n'est qu'une activité récréative, et ils ont de nombreux autres centres d'intérêt et hobbies.

Cependant, dans certains cas, les joueurs occasionnels peuvent développer des tendances compulsives, mais c'est généralement dû à un événement traumatique, comme la perte d'un être cher.

Dans ces situations, le jeu compulsif est considéré comme un moyen de faire face au traumatisme émotionnel. Cependant, il s'agit d'un mécanisme de gestion malsain.

Parfois, même un événement heureux, comme remporter un énorme jackpot, peut conduire à l'addiction au jeu. Gagner une grosse somme d'argent peut inciter un joueur à jouer plus souvent dans l'espoir de gagner à nouveau.

En fin de compte, le jeu occasionnel est inoffensif et fortement encouragé. Néanmoins, l'addiction au jeu est réelle et ne doit pas être prise à la légère.

Joueurs sociaux passionnés 

Contrairement aux joueurs occasionnels qui ont également d'autres passe-temps, les joueurs sociaux passionnés considèrent le jeu comme leur principale source de divertissement. Pourtant, ils peuvent contrôler leurs habitudes de jeu et ne voient le jeu que comme un moyen de s'amuser.

Cependant, il est très facile pour ce type de joueur de développer des tendances compulsives et de commencer à jouer de manière incontrôlable. Cela est généralement déclenché par un événement traumatique, des problèmes de santé mentale, du stress, de l'anxiété, etc.

Si un joueur social lourd devient accro au jeu, il doit chercher de l'aide immédiatement. Et heureusement, de nos jours, il existe de nombreuses méthodes pour lutter contre la dépendance au jeu.

Tout bien considéré, si un joueur social passionné parvient à garder les choses sous contrôle, il ne devrait y avoir aucune raison de s'inquiéter.

Joueurs professionnels

Les joueurs professionnels gagnent leur vie en jouant, donc techniquement, ce type de joueur ne devrait pas être exposé au risque de développer une dépendance.

En tant qu'experts du jeu, ils comprennent la plupart du temps les dangers de la dépendance et veillent à ne pas franchir cette ligne. Cependant, il n'y a aucune garantie qu'un joueur professionnel ne puisse pas devenir accro.

Les joueurs professionnels nécessitent un niveau élevé de pensée rationnelle et d'autodiscipline, mais parfois, la dépendance peut s'installer, car ils peuvent également être affectés par des problèmes de santé mentale ou faire face à des problèmes personnels ou des événements traumatisants.

En bref, les joueurs professionnels ne seront probablement pas affectés par la dépendance. Cependant, en raison d'une exposition élevée au jeu, ils devraient toujours être vigilants et prendre des mesures immédiates aux premiers signes de dépendance au jeu.

Joueurs pathologiques

Selon la Clinique Mayo, les personnes qui jouent de manière compulsive souffrent souvent de dépression ou d'anxiété.

Les joueurs qui cherchent à s'évader ou à se distraire utilisent le jeu comme moyen de fuir leurs problèmes, qu'il s'agisse de dépression, d'anxiété, de colère, de solitude, et plus encore.

Néanmoins, les personnes qui développent une dépendance au jeu en raison de traumatismes ont plus de contrôle sur leurs impulsions que les joueurs compulsifs.

Par conséquent, chercher de l'aide médicale pour traiter leurs problèmes de santé mentale devrait également réduire la fréquence de leurs habitudes de jeu.

En fin de compte, pour certaines personnes, la mauvaise santé mentale et la dépendance au jeu vont de pair. Il est donc important que ces problèmes soient abordés en temps opportun pour obtenir une aide appropriée et se rétablir complètement.

Joueurs compulsifs-pathologiques

Il s'agit du type de dépendance au jeu le plus dangereux, car les joueurs compulsifs-pathologiques n'ont plus le contrôle de leurs habitudes de jeu. Ils sont consumés par le jeu, et cette activité affecte tous les aspects de leur vie.

Selon les conclusions de sciencedirect.com, le jeu pathologique est classé comme un trouble du contrôle des impulsions, généralement associé à l'abus de drogues et à l'alcoolisme.

De plus, les joueurs compulsifs souffrent probablement de dépression, d'anxiété et d'oscillations d'humeur. Même s'ils peuvent ressentir des sentiments de culpabilité et de remords, ils n'ont pas la maîtrise nécessaire pour arrêter de jouer.

Leur estime de soi entière est directement liée aux pertes et aux gains. Et bien qu'ils perdent plus souvent qu'ils ne gagnent, les joueurs compulsifs-pathologiques continueront de jouer de manière incontrôlable.

Cela pourrait entraîner :

• La perte de sommes d'argent massives ;
• La perte de leur maison, de leur voiture et d'autres biens de valeur ;
• Le chômage ;
• L'expulsion de l'école ;
• Des problèmes relationnels avec la famille, les amis et les partenaires romantiques (y compris le divorce) ;
• Des problèmes de santé, tant physiques que psychologiques.

Comme l'indique le Dr Timothy W. Fong dans son article de recherche "Les conséquences biopsychosociales du jeu pathologique" :

"Le jeu pathologique est un trouble qui peut avoir de nombreuses conséquences diverses et non intentionnelles. D'un point de vue médical, les joueurs pathologiques sont plus susceptibles de développer des conditions liées au stress, telles que l'hypertension, le manque de sommeil, les maladies cardiovasculaires et les ulcères gastriques."

Joueurs à personnalité antisociale

Ce type de joueur doit être discuté plus en détail, car ses habitudes de jeu pourraient sérieusement nuire aux personnes qui l'entourent, ainsi qu'à lui-même.

Les joueurs pathologiques peuvent également présenter des signes de comportement antisocial, en particulier lorsqu'ils sont confrontés à leur jeu compulsif. Cependant, les joueurs à personnalité antisociale sont directement liés au trouble de la personnalité antisociale.

Le jeu comme trouble de personnalité antisociale est classé comme un trouble psychiatrique dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association américaine de psychiatrie.

Dans une revue publiée dans le Journal of Gambling Studies de Springer, le Dr Meredith Brown et ses collègues de l'Université Monash, en Australie, notent que les joueurs pathologiques partagent des caractéristiques similaires avec les personnes souffrant de troubles de la personnalité antisociale, borderline et narcissique.

Les joueurs à personnalité antisociale ont généralement un historique de comportement illégal, ils participent à des activités de jeu illégales, et leur seul but est de gagner de grosses sommes d'argent en faisant tout ce qui est nécessaire.

Ils manquent d'empathie, de remords et de bon sens. Le plus souvent, les joueurs à personnalité antisociale sont impulsifs, agressifs, manipulateurs, et peuvent facilement tricher et mentir pour atteindre leurs objectifs.

Si vous-même ou quelqu'un que vous aimez montre des signes de personnalité antisociale, sachez que c'est un endroit sûr créé pour les personnes ayant besoin d'aide et de conseils en période difficile.

Comment identifier la personnalité antisociale chez les joueurs

Le Dr Seyed Amir Jazaeri et le Dr Mohammad Hussain Bin Habil déclarent dans leur article en co-écriture sur le jeu pathologique, "Examen de deux types de dépendance - le jeu pathologique et la consommation de substances", que si au moins 5 des critères suivants sont réunis, la nature de la dépendance au jeu de quelqun pourrait être pathologique :

• Préoccupation. Un joueur avec des traits de personnalité antisociale n'aura qu'une chose en tête - le jeu. Il/elle est obsédé(e) par des pensées liées aux expériences de jeu passées et futures, ainsi que par des fantasmes de jeu.
• Tolérance. Tout comme la tolérance aux médicaments, un joueur avec une personnalité antisociale aura besoin de parier fréquemment de grosses sommes d'argent pour se sentir satisfait.
• Sevrage. Si leurs besoins de jeu ne sont pas satisfaits aussi souvent qu'ils le souhaiteraient, les joueurs à personnalité antisociale ressentiront des sentiments d'agitation et d'irritabilité.
• Évasion. Les joueurs à personnalité antisociale utilisent le jeu comme mécanisme d'adaptation pour éviter de faire face à leurs problèmes et améliorer leur humeur.
• Poursuite. Quelqu'un affecté par ce trouble cherchera à récupérer ses pertes en jouant encore plus.
• Mensonge. Les joueurs atteints d'une dépendance pathologique essaieront souvent de cacher l'ampleur de leur problème en mentant à leur famille, à leurs amis et à leurs partenaires romantiques.
• Perte de contrôle. Ces types de joueurs n'ont pas le contrôle de leurs habitudes de jeu et ne peuvent pas s'empêcher de s'engager dans cette activité.
• Actes illégaux. Comme ils ont besoin de grosses sommes d'argent pour nourrir leur dépendance, les joueurs à personnalité antisociale enfreignent souvent la loi pour obtenir plus d'argent de jeu ou récupérer des pertes causées par un jeu excessif.
• Risque de rompre la relation. Malgré le risque de rupture de leur relation avec la famille, les amis ou les partenaires romantiques, les joueurs pathologiques ne peuvent pas s'empêcher de jouer.
• Renflouement. Après avoir épuisé toutes leurs ressources financières en jouant, les joueurs à personnalité antisociale se tournent souvent vers la famille, les amis ou un tiers pour obtenir un soutien financier.
• Bases biologiques. Les joueurs atteints de ce trouble manquent de noradrénaline. Selon everydayhealth.com, la noradrénaline est une substance chimique qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur. Des niveaux faibles de noradrénaline peuvent conduire à des troubles tels que le TDAH, la dépression et l'hypotension (pression artérielle très basse).

Facteurs déclenchants de la dépendance au jeu

Il n'est pas tout à fait clair ce qui cause exactement l'incapacité des gens à jouer de manière incontrôlable. Le consensus général est que la dépendance au jeu peut être le résultat d'une prédisposition génétique, de facteurs biologiques et de l'environnement.

Voici les déclencheurs les plus courants de la dépendance au jeu, tels que répertoriés par recoverylighthouse.com :

• Antécédents familiaux de dépendance. Les chances de développer une dépendance au jeu sont élevées pour quelqu'un ayant des membres de sa famille souffrant de jeu compulsif.
• Exposition précoce. Grandir dans un environnement où le jeu compulsif est considéré comme normal peut augmenter considérablement le risque de développer une dépendance au jeu.
• Problèmes de santé mentale. Souffrir de dépression, d'anxiété ou d'autres troubles mentaux peut conduire à la dépendance au jeu. Dans ces situations, le jeu excessif est utilisé comme moyen de faire face et de soulager les sentiments négatifs.
• Événements traumatisants. Passer par une période difficile, telle que faire face à la mort d'un être cher, pourrait être un déclencheur de la dépendance au jeu. Tout comme les personnes souffrant de maladies mentales, les personnes victimes de traumatismes utilisent le jeu compulsif comme mécanisme d'adaptation.
• Problèmes financiers. Les personnes aux prises avec des préoccupations financières sont plus susceptibles de commencer à jouer, espérant que cela mettra fin à leurs problèmes d'argent. Cela pourrait conduire à la dépendance.

Effets nocifs du jeu

Le jeu excessif peut avoir des conséquences significatives sur :

• Finances. La dépendance au jeu peut avoir des répercussions sur les finances de quelqu'un, car elle nécessite des sommes importantes d'argent pour la maintenir. Cela peut conduire à la faillite, à la perte d'actifs précieux (maison, voiture, objets précieux, etc.).
• Santé Mentale. Tout comme avec tout ce qui est fait de manière excessive, le jeu compulsif nuit sérieusement à la santé mentale. La dépression, l'anxiété et le stress ne sont que quelques-uns des problèmes auxquels un joueur compulsif peut être confronté.
• Relations. Quelqu'un souffrant d'une dépendance au jeu aura probablement une mauvaise relation avec sa famille, ses amis et ses proches.

Selon "Families Living with Problem Gambling: Impacts, Coping Strategies, and HelpSeeking", une étude menée par le Dr James Banks et al., voici la répartition des relations avec le joueur problématique :

• 62,9 % de partenaires intimes ;
• 20,7 % de parents ;
• 6,1 % de fils ou de filles ;
• 5,6 % de frères ou sœurs ;
• 4,7 % d'autres membres de la famille ou d'amis.

Étapes vers le traitement d'un trouble du leu

Peu importe la gravité de votre dépendance au jeu, il existe toujours des moyens de s'améliorer et de mener une vie heureuse et saine.

Selon moneytalksnews.com, voici les 5 étapes vers la guérison :

• Admettez que vous avez un problème. C'est l'étape la plus importante sur le chemin de la guérison : reconnaître que vous avez une dépendance au jeu. Tant que vous ne pouvez pas reconnaître votre dépendance, vous ne pourrez pas vous améliorer.
• Obtenez du soutien. Se remettre d'une dépendance au jeu est un processus long, alors entourez-vous de membres de votre famille et d'amis qui vous soutiennent.
• Évitez la tentation. Essayez de vous éloigner de tout ce qui est lié au jeu, car cela rendra le processus de guérison très difficile. Demandez à une personne de confiance de gérer vos finances, ainsi vous ne pourrez pas entretenir votre dépendance, car le jeu nécessite des sommes importantes d'argent.
• Remplacez le jeu par quelque chose de positif. Concentrez-vous sur un nouveau passe-temps ou centre d'intérêt pour vous occuper.
• Cherchez de l'aide professionnelle. Telle que la psychothérapie, la counseling ou la thérapie cognitivo-comportementale. Dans certaines situations, des médicaments peuvent également être prescrits pour réduire l'envie de jouer. Trouvez plus d'informations dans cette recherche sur la thérapie cognitivo-comportementale.

De plus, vous pouvez également rejoindre les Gamblers Anonymous pour rencontrer des personnes qui font face au même problème que vous.

Êtes-vous affecté par la dépendance au jeu de quelqu'un d'autre ?

La dépendance au jeu n'affecte pas seulement la personne qui en souffre, elle affecte également les personnes qui l'entourent, en particulier celles qui lui sont le plus proches, comme son partenaire, sa famille et ses amis.

Voici comment le jeu excessif affecte les partenaires et les membres de la famille des personnes aux prises avec une dépendance au jeu :

• Ils luttent financièrement. L'argent prévu pour les factures, les économies ou les biens communs est souvent dépensé en jeux d'argent.
• Ils pourraient avoir des problèmes juridiques. En raison des dettes contractées sur des comptes communs.
• Ils sont constamment sous stress. Ils craignent que leur partenaire/membre de la famille ou eux-mêmes finissent en prison pour fraude.
• Ils ont perdu confiance en leur partenaire/membre de la famille. Ils ne peuvent plus faire confiance ou compter sur leur partenaire/membre de la famille en raison de mensonges excessifs et de comportements secrets.
• Ils sont en colère contre leur partenaire/membre de la famille. Ils en veulent à leur partenaire/membre de la famille pour tous les problèmes causés par la dépendance au jeu.
• Ils craignent que la relation puisse se terminer. Ils commencent à penser à quitter/divorcer leur partenaire ou à couper les liens avec leur membre de la famille.
• Ils ont une mauvaise santé mentale. Ils commencent à se sentir déprimés, anxieux, leur estime de soi diminue, et ils commencent à se blâmer.
• Ils ressentent des douleurs physiques. En raison de la dépression, ils ont peu d'énergie, des maux de tête, une vision diminuée, des douleurs à l'estomac, une faim excessive/un manque d'appétit, etc.
• Ils se cachent. Ils s'isolent de leur famille et de leurs amis en raison de la honte et de la dépression, et ils essaient de faire face à la situation seuls.

Comment faire face à la dépendance au jeu d'un être cher

Après avoir consulté "Problem Gambling. A Guide For Friends and Family" du Dr John O'Connor, nous avons compilé une liste de 7 actions que vous pouvez prendre pour faire face à la dépendance au jeu d'un être cher :

• Cessez de vous blâmer. Vous n'êtes pas responsable des actions de quelqu'un d'autre. Gardez à l'esprit que des milliers de personnes luttent contre le jeu excessif, car c'est une dépendance très courante. Cela peut arriver à n'importe qui.
• Établissez de nouvelles règles et limites. Cessez de tolérer le comportement lié au jeu de votre partenaire/membre de la famille. Il est temps de vous affirmer. Il peut être difficile de les confronter, alors demandez le soutien de vos amis et de votre famille.

Vous pourriez organiser une intervention pour aborder le problème de jeu de votre partenaire/membre de la famille. En fin de compte, vous pourriez également consulter un thérapeute pour obtenir des conseils.

• Obtenez de l'aide et du soutien. Vous méritez également d'obtenir de l'aide. Juste parce que vous n'êtes pas la personne souffrant de la dépendance, cela ne signifie pas que vous n'êtes pas affecté. Obtenez de l'aide professionnelle en prenant rendez-vous avec un conseiller/thérapeute. Priorisez-vous et votre santé mentale !
• Gérez vos dettes. Si des dettes ont été contractées en votre nom en raison du jeu de votre partenaire/membre de la famille, consultez un conseiller financier ou un conseiller juridique pour obtenir des conseils sur la manière de résoudre le problème.
• Protégez légalement votre part de biens communs. Prenez des mesures pour protéger légalement tous les biens que vous partagez avec votre partenaire, tels que votre maison, votre voiture, etc.
• Gardez vos finances séparées. Vous pouvez annuler les cartes de crédit communes et ouvrir un compte bancaire séparé.

Stigmatisation et auto-stigmatisation dans le contexte des joueurs compulsifs

Comme indiqué par medicalnewstoday.com, la stigmatisation fait référence à "une attitude sociale négative et souvent injuste attachée à une personne ou à un groupe, leur imposant souvent la honte pour une déficience ou une différence perçue dans leur existence."

Selon heretohelp.bc.ca, il existe 3 types de stigmatisation identifiés par les chercheurs :

• Stigmatisation publique. Il s'agit de l'attitude négative ou discriminatoire des autres envers les personnes souffrant d'un trouble mental, tel que le jeu pathologique.
• Auto-stigmatisation. Elle fait référence à l'attitude négative et à la honte internalisée que les personnes luttant contre un trouble mental, tel que le jeu compulsif, ont à l'égard de leur propre condition.
• Stigmatisation institutionnelle. Ce type de stigmatisation implique les politiques du gouvernement et des organisations privées qui limitent délibérément ou non les opportunités pour les personnes luttant contre des troubles mentaux, tels que la dépendance au jeu (classifiée comme un trouble de l'impulsion).

Effets nocifs de la stigmatisation de la dépendance au jeu

Il est important de noter que la stigmatisation de la dépendance au jeu est réelle et que de nombreuses personnes luttent contre les effets préjudiciables d'être incomprises et rejetées par la société uniquement en raison de leur condition.

Voici les effets les plus courants de la stigmatisation envers les personnes atteintes de dépendance au jeu :

• Baisse de l'estime de soi. Les personnes luttant contre la dépendance au jeu ont souvent des problèmes d'estime de soi en raison de la stigmatisation entourant leur condition. Elles se sentent honteuses, coupables et embarrassées, ce qui les empêchera probablement de chercher de l'aide.
• Désespoir. Elles ont l'impression de ne jamais pouvoir s'améliorer en raison de la manière dont la société les perçoit. Souvent, la dépendance au jeu est considérée simplement comme un comportement déviant par des personnes ignorantes de son fonctionnement réel.
• Risque accru de dépression. Les personnes confrontées au jeu compulsif sont sujettes à la dépression et à d'autres problèmes de santé mentale en raison de leur sentiment d'isolement, d'abandon ou de mécompréhension.
• Difficultés à maintenir des relations. En raison de la stigmatisation publique, il est difficile pour les personnes souffrant de dépendance au jeu de nouer et de maintenir des relations sociales, car la société cherche à éviter les personnes confrontées à ce type de dépendance.
• Risque accru de chômage. La plupart du temps, les employeurs évitent d'embaucher des personnes luttant contre la dépendance au jeu en raison de la perception qu'ils ont d'elles (peu fiables, non dignes de confiance, etc.).
• Intimidation ou harcèlement. Souvent, les personnes confrontées à une dépendance au jeu sont victimes de violence verbale et physique.

Pensées finales

La dépendance au jeu est un problème réel et ne devrait pas être pris à la légère. Elle touche des milliers de personnes chaque jour et mérite plus d'attention. Heureusement, il existe d'innombrables façons de s'en remettre et de vivre une vie heureuse et saine.

N'hésitez pas à demander de l'aide si vous ou quelqu'un que vous connaissez luttent contre ce type de dépendance. Mettez notre guide à profit et commencez votre parcours vers la guérison dès maintenant.